A Moirans, l'enquête s'annonce difficile
Les autorités entendent tout mettre en oeuvre pour identifier et punir les émeutiers. La population espère des sanctions exemplaires.
Moirans (Isère) a retrouvé son calme ce jeudi 22 octobre, 48 heures après les violences perpétrées par des membres de la communauté des gens du voyage. La ville reste sous surveillance, et parmi les habitants, on espère des sanctions pour les fauteurs de troubles. "Ce n'est pas normal que personne ne soit puni pour des actes aussi importants", confie une riveraine à France 3.
Avant-hier, des émeutes ont éclaté dans le village. Le trafic SNCF a été interrompu et 35 véhicules ont été incendiés. Les émeutiers ont érigé un barrage de voitures en flammes sur la route principale. Deux escadrons de gendarmes mobiles ont été appelés mais il n'y a eu aucune interpellation en flagrant délit.
Cagoulés et gantés
Jean-Yves Coquillat, procureur de Grenoble, indique que la police scientifique sera mise à contribution. "Un certain nombre de personnes seront peut-être identifiables", déclare-t-il. Le fait que les émeutiers étaient cagoulés et gantés va compliquer l'enquête, qui devrait prendre plusieurs semaines.
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