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Bernard Thibault ne briguera pas de nouveau mandat à la tête de la CGT

Le secrétaire général du syndicat confirme mardi qu'il quittera son poste à l'issue de son mandat actuel.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, le 12 janvier 2012 à Paris. (FRED DUFOUR / AFP)

Bernard Thibault et la CGT, c'est (presque) terminé. Le secrétaire général du syndicat a annoncé mardi 24 janvier qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2013, dans un courrier au Comité confédéral national.

"J'ai fait part à la commission exécutive de ma décision de ne pas solliciter ma reconduction à la responsabilité de secrétaire général de notre confédération à l'occasion du 50congrès", écrit-il. Bernard Thibault, 53 ans, est arrivé à la tête de la CGT en 1999, après avoir succédé à Louis Viannet.

Quatorze ans à la tête de la CGT

L'information avait couru ces derniers jours dans les médias, sans pour autant être confirmée par l'intéressé. Bernard Thibault avait dit "ne pas vouloir commenter des rumeurs et réserver ses annonces aux instances de la CGT". Il avait par ailleurs déjà démenti l'année dernière une rumeur selon laquelle il pourrait quitter ses fonctions de secrétaire général avant fin 2011.

"Un seul critère m'a guidé pour arriver à la conclusion qu'il était opportun de laisser la place. Selon la formule consacrée : l'intérêt de la CGT", explique-t-il, égrenant ses états de service : "Cela fera donc quatorze ans lors du 50e congrès, soit quatre mandats à ce poste, seize ans au bureau confédéral et vingt et un ans à la CE [commission exécutive], puisque j’ai été élu au 44congrès." 

Le favori pour la succession viendrait du secteur privé

Son successeur sera élu à l'occasion du prochain congrès de la CGT prévu en mars 2013. Eric Aubin, patron de la Fédération de la construction, part favori, notent Les Echos dans leur édition de lundi. "Monsieur retraites" de la CGT, "il se prépare en consultant discrètement les grandes fédérations. Il a l'avantage de venir du privé, ce qui serait une première pour un patron de la CGT et symboliserait une certaine modernisation", assure le quotidien économique. 

Une autre dirigeante, Nadine Prigent, membre du bureau confédéral, serait également une possible candidate. 

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