Dijon : un homme tué dans son appartement après un tir sur son immeuble

Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus circulant à bord d'un véhicule ont fait feu vers des immeubles et "un homme de 55 ans a été mortellement blessé par un des tirs alors qu'il se trouvait à son domicile", a déclaré le procureur de la République de Dijon.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Photo d'illustration d'un policier au pied d'un immeuble dans le quartier Fontaine d'Ouche, à Dijon (Côte d'Or), le 10 janvier 2023. (EMMA BUONCRISTIANI / LE BIEN PUBLIC / MAXPPP)

Un homme a été tué dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre alors qu'il dormait dans son appartement à Dijon après un tir sur la façade de son immeuble, a annoncé le parquet. Selon des sources concordantes à franceinfo et à France Bleu Bourgogne, l'homme a été déclaré décédé à 0h50, après un appel au secours d'une femme qui se trouvait avec lui.

Vers 0h30, des individus circulant à bord d'un véhicule ont fait feu vers des immeubles et "un homme de 55 ans a été mortellement blessé par un des tirs alors qu'il se trouvait à son domicile", a détaillé le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, dans un message à l'AFP. L'homme est une victime collatérale de tirs parce qu'il habitait "au-dessus d'un point de deal", a précisé le procureur.

"Réveillés par une succession de coups de feu"

La fusillade a eu lieu dans le quartier Stalingrad de la ville. Deux individus sont en fuite, selon une source policière à France Bleu Bourgogne, qui précise que les premiers éléments laissent penser que l'homme n'était pas la cible des tireurs. La Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) a été saisie.

"Mon père et moi, avec ma mère, on a été réveillés par une succession de coups de feu puis ça s'est arrêté. Puis ça a repris, et quand on est allé voir mon père qui dormait dans son lit, il était mort", a déclaré sur place à l'AFP sa fille, âgée de 23 ans, qui a souhaité garder l'anonymat. Elle a précisé que son frère de 24 ans se trouvait également dans l'appartement de cette famille kosovare arrivée en France il y a 14 ans.

"Il y a quelques années, il y a déjà eu des coups de feu sur la façade de l'immeuble qui avaient déjà touché notre appartement", a expliqué la jeune femme, estimant qu'il s'agissait "sûrement d'un règlement de comptes". "J'aimerais que la France protège mieux ses habitants, moi je veux quitter Dijon", a-t-elle dit sous le choc et en larmes.

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