La longue histoire de l'anis de Flavigny
C'est l'un des plus vieux bonbons de l'histoire. L'anis de Flavigny (Côte-d'Or), véritable trésor du patrimoine français, a plus de 1 300 ans.
Dans un écrin au charme désuet, 50 petites billes rondes attendent d'être dégustées. Elles abritent en leurs cœurs des graines d'anis. Dans des turbines en cuivre chauffées à haute température, les graines aspergées de sirop s'enrobent peu à peu d'un manteau de sucre. La recette est inchangée depuis 500 ans. "C'est pas de l'industriel, c'est vraiment de l'artisanal. On ne fait jamais la même chose, on n'a jamais le même produit. On travaille vraiment avec nos yeux et nos mains", lance le dragéiste Jean-Paul Dumanet.
Le bonbon se popularise au XXe siècle
Si Flavigny vit aujourd'hui au rythme des anis, il faut rendre à César ce qui lui appartient. En -52, le général romain se bat non loin et apporte la graine d'anis, originaire du bassin méditerranéen. Quelques siècles plus tard, les moines de l'abbaye locale en font un petit bonbon. Dans les années 20, la douceur prend son essor dans toute la France. Elle est mise en vente dans les distributeurs automatiques des stations de métro parisiennes.
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