Cet article date de plus de quatre ans.

Jura : une quinzaine de collégiens victimes de malaises, deux d'entre eux "en urgence absolue", après une intoxication, une enquête ouverte

Un groupe de 80 collégiens participait à un cross sur le stade de Morbier, jeudi. Le préfet a décidé d'activer le centre opérationnel départemental.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La ville de Morbier (Jura), où 17 adolescents ont été victimes de malaises lors d'un cross, le 3 octobre 2019. (FRANCEINFO / GOOGLE MAPS)

Une quinzaine de collégiens ont été victimes de malaises, cinq d'entre eux ont été hospitalisés dont deux en urgence absolue, jeudi 3 octobre, après avoir participé à un cross sur le stade de Morbier, dans le Jura, ont appris France 3 et France Bleu auprès des pompiers et de la préfecture. Le pronostic vital d'une adolescente, dans un état très grave plus tôt dans la soirée, "n'est plus engagé", a précisé le directeur de cabinet de la préfecture du Jura, Jean-François Bauvais. La jeune fille est néanmoins toujours en urgence absolue. Elle "a été héliportée vers un hôpital", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal.

Le parquet de Lons-le-Saunier a ouvert une enquête pour "blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité".

Selon le tweet de la préfecture du Jura, les collégiens ont été victimes d'"une intoxication" après une épreuve de cross et "le préfet du Jura a décidé d'activer le centre opérationnel départemental". Un hélicoptère s'est rendu sur place ainsi que la gendarmerie.

Concernant les origines de l'intoxication, ce dernier a précisé : "Actuellement nous n'avons pas encore déterminé l'origine de ces intoxications. Le procureur de la République a ouvert une enquête. Neanmoins les premières analyses de l'ARS semblent exclure la consommation d'eau potable", a indiqué Jean-François Bauvois, directeur des services du cabinet du préfet du Jura, dans le JT 19/20 de France 3.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.