Bretagne : l’inquiétude monte parmi les acteurs de la filière pêche
Samedi 25 février au matin, sur le port de Pont-l'Abbé (Finistère), pêcheurs, élus et habitants se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement contre le plan de casse post-Brexit. Depuis le Brexit, certains pêcheurs français sont privés d’accès aux eaux britanniques. Conséquence, la plupart sont contraints de mettre leur vieux bateau à la casse. Le plan de sortie de flotte financé par Bruxelles (Belgique) prévoit la destruction de 90 bateaux.
Une indemnisation pour chaque armateur
Ces destructions pourraient impacter toute la filière, notamment en pays Bigouden qui perd 26 bateaux. En contrepartie, chaque armateur pourrait recevoir entre 95 000 et trois millions d’euros par bateau, en fonction de la puissance du navire. En effet, une enveloppe globale de 65 millions d’euros est prévue à cet effet. Les bénéficiaires de cette aide ont l’interdiction d’armer un nouveau navire pendant cinq ans.
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