Attaque mortelle de frelons asiatiques en Côtes-d’Armor : une femme déjà blessée au même endroit trois jours plus tôt
Une femme avait déjà été blessée par des frelons asiatiques trois jours avant le décès lundi d’une randonneuse de 77 ans, au même endroit, à Pleudihen-sur-Rance (Côtes-d'Armor), révèle mardi 24 septembre France Bleu Armorique. Selon les pompiers, une femme et sept autres randonneurs ont été attaqués par des frelons asiatiques vers 10h30 lundi matin, alors qu'ils circulaient sur un chemin à Pleudihen-sur-Rance. L'une des randonneuses, âgée de 77 ans, en arrêt cardiorespiratoire à l'arrivée des secours, est décédée sur place.
Trois jours plus tôt, vendredi dernier, une première femme avait déjà été piquée par des frelons asiatiques et avait dû être conduite à l’hôpital. Vers 15h, Laurence était partie se promener sur un petit chemin près de chez elle.
Elle avait d'abord entendu "un bruit" au-dessus de sa tête, puis avait senti "une grosse bête" s'emmêler dans ses cheveux et ses lunettes de soleil. "J'ai eu peur, j'ai tout fait pour la chasser." Mais en la chassant, elle sent qu’un autre insecte arrive sur elle.
Laurence réalise alors qu'elle est attaquée par plusieurs frelons. Elle se protège la tête avec ses mains et crie au secours.
"Ils me suivaient. J'ai été tellement brusque et agressive dans mes gestes que, peut-être, cela les a excités."
Laurence, victime de frelons asiatiquesà France Bleu Armorique
Une voisine, alertée par ses cris, appelle les pompiers. La victime est conduite aux urgences de l’hôpital de Dinan. Elle souffre d’une "dizaine de piqûres sur le crâne, et aussi sur les épaules, les fesses, les jambes, un pied. Malgré mon jean, il y en a même sur des parties plus intimes. Mon corps me démange partout et j'ai encore mal à la tête."
"S'il y avait eu un panneau, la personne n'aurait pas emprunté ce chemin"
De retour chez elle, Laurence poste un message sur le groupe Facebook privé de son village pour alerter ses voisins, mais elle ne parvient pas à contacter la mairie. "Vendredi après-midi, j'étais aux urgences, je n'ai pas pu appeler la mairie. J'ai essayé samedi matin, mais elle était fermée, je ne le savais pas", regrette-t-elle. "Je suis désolée. S'il y avait eu un panneau, la personne n'aurait pas emprunté ce chemin", déplore Laurence.
Selon les informations de France Bleu Armorique, le nid de frelons au pied d'un chêne a finalement été signalé à la mairie, mais lundi matin seulement, au moment où le groupe de randonneurs s'engageait dans le petit chemin.
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