Finistère : à la découverte des deux phares de l’Île Vierge
À quelques kilomètres du littoral, les deux phares de l’Île Vierge (Finistère) veillent sur le large. Ils protègent les navires du péril des côtes bretonnes. À marée haute, le danger ne se voit pas. Les rochers sont recouverts par l’eau, alors il faut redoubler de vigilance. Pour deux sauveteurs en mer, les deux phares sont des repères permanents. Parce que le petit phare n’était pas assez puissant, il a été décidé d’en bâtir un beaucoup plus grand.
La mémoire des gardiens de phares
Construit en pierres de taille, le phare culmine à plus de 82 mètres, c’est le plus haut d’Europe. Par temps clair, on distingue son faisceau jusqu’à 50 kilomètres du rivage. Parce que le phare est sur une île, il fallait des gardiens pour s’occuper du feu. Jean-Yves Le Bars était l’un d’eux. Aujourd’hui à la retraite, il entretient la mémoire d’un métier disparu. Sur l’Île Vierge, ils étaient quatre, toujours deux par deux. En 2010, les derniers gardiens du phare sont partis à la retraite. Ils n’ont pas été remplacés. Mais l’île n’est pas désertée pour autant.
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