Fête clandestine à Redon : le site évacué par les forces de l’ordre
L'opération d'évacuation de la rave-party à Redon, en Ille-et-Vilaine, est "terminée", a annoncé samedi 19 juin le préfet Emmanuel Berthier, se félicitant qu'elle se soit déroulée "sans ancroche".
1 500 personnes participent depuis vendredi 18 juin à une fête illégale sur l'hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine). Samedi, la fête se déroule normalement sur fond de musique électro, comme si de rien n'était. Pourtant, les forces de l'ordre ont tenté d'empêcher de nombreuses personnes de rejoindre la rave party, et des heurts ont éclaté avec les festivaliers. Les 400 gendarmes présents sur place ont reçu des cocktails Molotov, puis répondu avec des grenades de désencerclement et des gazs lacrymogènes. Un homme a perdu une main.
Cinq gendarmes et plusieurs jeunes ont été blessés
Les affrontements ont été particulièrement violents. L'un des festivaliers a eu la main arrachée par un objet explosif. Cinq gendarmes et plusieurs jeunes ont été blessés. "On a eu plein d'incidents pour une teuf, c'est inimaginable", déplore un festivalier. Organisé depuis les réseaux sociaux, le festival avait été interdit par la préfecture. "Il y a des gens qui viennent uniquement pour en découdre, affronter des gendarmes, faire du mal", déclare le général Pierre Sauvegrain, qui ne comprend pas "l'aspect festif" de l'événement.
Samedi 19 mai, dans la soirée, les gendarmes ont saisi le matériel des festivaliers et procédé à plusieurs interpellations. "L’intervention des gendarmes s’est finie il y a deux heures mais ils sont encore des centaines aux abords de l’hippodrome. 500 gendarmes et CRS ont été mobilisés. Une opération suivie de très près par le ministre de l’Intérieur", explique la journaliste Camille Wormser, en duplex depuis Redon dans le 20 Heures de France 2.
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