Pollution : retour sur les marées noires de la Bretagne
Le littoral breton dans toute sa beauté. Des plages intactes, qui ont pourtant toutes un jour été souillées par du pétrole. Retour sur les marées noires en Bretagne, comme celle provoquée par l’Amoco Cadiz, il y a tout juste 45 ans, la pire que la Bretagne n’ait jamais connu. Des milliers de tonnes de brut se déversent sur le littoral breton, le super pétrolier s’est échoué à deux pas de la terre. Pour éloigner le danger, le rail d’Ouessant, une sorte d’autoroute maritime, l’une des plus fréquentées au monde, a depuis été reculée à 20 km au large. Les navires ont aujourd’hui obligation d’y passer.
Des pollutions nouvelles sont possibles
Plusieurs fois par semaine, cet équipage de la marine nationale effectue des vols de surveillance à 30 mètres des bateaux. Rien ne leur échappe. Les informations recueillies sont transmises au Cross. Des moyens sont à disposition comme le sapeur, un puissant remorqueur en alerte permanente, ce qui avait manqué pour éloigner l’Amoco Cadiz du littoral. Mais le sapeur est aussi capable d’aller récupérer du fioul en mer en des temps record. Des moyens qui n’ont pourtant pas suffi à éviter le naufrage de l’Erika. En 1999, le pétrolier vieux et rouillé se brise sous l’effet de la tempête. Sur les côtes se répand un fioul lourd et visqueux, très difficile à ramasser. Depuis 20 ans, il n’y a plus eu de grande marée noire en France. Mais entre le gigantisme des bateaux et l’abondance de produits chimiques transportés, des pollutions nouvelles et de grande ampleur sont toujours possibles.
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