Carlotti : "Je n'ai jamais laissé d'ardoise, ni à Marseille ni ailleurs"
Accusée de ne pas avoir payé l'addition après un repas dans un restaurant de Marseille, la ministre contre-attaque et dénonce "un coup monté". Interview.
Marie-Arlette Carlotti l'assure : elle est victime d'un "coup monté". Alors qu'un restaurateur marseillais accuse la ministre déléguée aux personnes handicapées de ne pas avoir réglé une addition de 1 120 euros, après un dîner organisé début mai, celle qui est aussi candidate à la mairie de Marseille affirme qu'elle a porté plainte pour dénonciation calomnieuse, dans un entretien à francetv info, mercredi 12 juin.
Francetv info : Le patron du restaurant Don Corleone, à Marseille, vous accuse d'avoir organisé, le 4 mai, un dîner-débat, auquel auraient participé 32 personnes, et de ne pas avoir payé l'addition. Contestez-vous sa version des faits ?
Marie-Arlette Carlotti : Evidemment. Ce monsieur organise régulièrement des dîners-débats dans son restaurant. C'est lui qui m'a invitée. Je devais donc intervenir, face à des gens qui se sont inscrits auprès de lui, et qui devaient payer leur repas. Au cours du dîner, deux personnes se sont battues. Une bombe lacrymogène a été utilisée. Nous avons donc été évacués du restaurant, avant la fin du repas.
Il vous a alors présenté l'addition ?
Il ne m'a jamais appelé pour s'excuser. Nous lui avons demandé la liste des invités, afin de régler la note pour mes amis qui étaient présents. Nous l'attendons toujours. Je n'ai jamais laissé d'ardoise, ni à Marseille ni ailleurs. Ce monsieur me calomnie, et je ne me laisserai pas faire. On ne touche pas à ma probité. J'ai chargé mon avocat de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse.
Pourquoi ce restaurateur aurait-il intérêt à mentir ?
Il est visiblement mal intentionné. Je ne sais pas qui le manipule, mais il me calomnie. C'est un coup monté pour me nuire. C'est comme ça, une municipale à Marseille… Je ne sais pas qui se cache derrière, mais je le saurai. Ce qui se passe là, c'est un coup bas. Et c'est exactement ce dont je n'ai plus envie à Marseille.
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