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Accident de chasse dans le Cantal : la chasseuse de 17 ans va être déférée au tribunal ce mardi, annonce le parquet

Une randonneuse a été tuée samedi par une balle perdue, alors qu'elle se promenait avec son compagnon sur un chemin balisé. Une adolescente de 17 ans, suspectée d'être à l'origine du tir mortel, va être présentée au tribunal mardi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'accident de chasse a eu lieu alors que la victime se promenait sur un sentier de randonnée balisé. (AGENCE AURILLAC / MAXPPP)

La chasseuse de 17 ans, qui a tué samedi 19 février une randonneuse de 25 ans à Cassaniouze (Cantal), va être déférée au tribunal mardi 22 février, annonce le parquet d'Aurillac lundi 21 février dans un communiqué. Une autopsie du corps de la victime est par ailleurs programmée pour mardi matin, précise également le parquet. Une enquête est ouverte pour homicide involontaire et l’affaire est confiée à la brigade de recherche d’Aurillac.

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La chasseuse de 17 ans, suspectée d'être l'auteure du coup de feu lors de l'accident de chasse dans le Cantal samedi, avait été placée en garde à vue jusqu'à lundi. Ce samedi, lors d'une battue au sanglier organisée sur la commune, elle avait tiré sur une randonneuse, qui est morte sur place "malgré les premiers secours prodigués notamment par l’homme avec lequel elle se promenait."

Se présentant comme l'auteure du tir, la chasseuse âgée de 17 ans était alors transportée à l'hôpital, dans un état de choc. Lors de sa garde à vue dimanche, elle a pu présenter un permis de chasse en règle, ajoute le parquet. "Elle expliquait viser un sanglier, avoir tiré, puis avoir entendu le cri d’un homme au niveau du sentier, indique le parquet. Elle indiquait s’être immédiatement transportée au niveau de la victime à la suite de ce cri." 

Auditionnés, les témoins et les chasseurs ayant participé à la battue ont expliqué que "plusieurs coups de feu avaient été tirés dans le cadre de cette chasse." "L'information judiciaire s’attachera notamment à déterminer les positions et moments de tir lors de cette battue", termine le parquet d'Aurillac.

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