Débarquement du 6 juin 1944 : 150 épaves recensées au large de la Normandie
Parmi ces vestiges figurent "17 navires de guerre, 62 épaves de navire de transport ou de commerce, 29 blindés, deux ports artificiels et 24 restes disséminés de ces ports", détaille le ministère de la Culture.
Cette annonce intervient à un mois du 75e anniversaire du Débarquement. Chars amphibies, dragueurs de mines ou vestiges de ports artificiels : les archéologues du ministère de la Culture ont recensé 150 vestiges sous-marins du Débarquement de Normandie, a indiqué, vendredi 3 mai, Cécile Sauvage, archéologue du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous marines du ministère (Drassm).
De Ouistreham (Calvados) à Sainte-Marie-du-Mont (Manche), "nous avons localisé un total de 150 vestiges sûrs et certains de 1944", a précisé cette responsable de la campagne d'inventaire lancée en 2015 dans le cadre de la candidature des plages du Débarquement à l'Unesco. Parmi ces vestiges figurent "17 navires de guerre, 62 épaves de navire de transport ou de commerce [réquisitionnés en 1944], 29 blindés, deux ports artificiels et 24 restes disséminés de ces ports", a-t-elle détaillé.
Des navires de 150 mètres de long
Parmi les épaves les mieux conservées, on trouve "au milieu de la baie de Seine un remorqueur de 37 mètres de long qui est complet".
"Les épaves les mieux conservées sont celles qui sont le plus au large. Près des côtes, elles ont été ferraillées après la guerre par des entreprises incitées à récupérer le métal alors que ces vestiges constituaient une gène pour la navigation", note la scientifique.
Parmi les plus grandes épaves, le Drassm relève des navires, incomplets car torpillés, de 150 mètres de long qui transportaient des troupes ou des chars.
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