Depuis 30 ans, les vautours font la richesse de la Lozère
La Maison des vautours dans les gorges de la Jonte est un lieu privilégié pour observer ces grands oiseaux à la mauvaise réputation. L'endroit attire tous les ans de nombreux touristes.
L'ombre du vautour plane au-dessus des Grands Causses de la Lozère. Ils sont plus de 500 couples de charognards à dominer la région avec élégance. Au pied des falaises de calcaire, le petit village du Truel et ses dix habitants permanents. Ici, le vautour n'effraie pas, mais fascine. "Ça ne me gêne en aucune façon", assure au micro de France 3 un habitant, tandis qu'un autre indique que "c'est incontournable".
Le vautour participe à la vie économique
Mais l'histoire des vautours dans la vallée n'a pas toujours été simple. Après des siècles de présence en Lozère, le rapace disparaît dans les années 1940, victime du braconnage et de produits toxiques. Dans les années 1980, il est réintroduit par l'homme avec succès. Aujourd'hui, le vautour se nourrit de cadavres de brebis que les agriculteurs déposent eux-mêmes, pour économiser l'équarrissage, loin des clichés et de sa mauvaise réputation.
Un animal nécrophage qui fait à nouveau la richesse de la région depuis sa réintroduction il y a 30 ans et participe à la vie économique. Depuis sa réintroduction, le vautour attire les touristes. Ils sont plus de 30 000 à venir l'admirer chaque année.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.