Cet article date de plus de quatorze ans.

Entre 1.000 et 2.000 personnes ont participé samedi à Paris à une marche pour le 14e anniversaire de l'église

Le cortège, constitué en majorité par des sans-papiers, a quitté la place de la République à 14H00 pour se diriger vers l'église Saint-Bernard, devenue un symbole du mouvement des sans-papiers, depuis l'évacuation d'août 1996.Des banderoles exigeaient "la régularisation de tous les sans-papiers" ou "la fermeture des centres de rétention".
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les "Saint-Bernard" en action

Le cortège, constitué en majorité par des sans-papiers, a quitté la place de la République à 14H00 pour se diriger vers l'église Saint-Bernard, devenue un symbole du mouvement des sans-papiers, depuis l'évacuation d'août 1996.

Des banderoles exigeaient "la régularisation de tous les sans-papiers" ou "la fermeture des centres de rétention".

Un imposant dispositif policier se trouvait devant l'église, avec des barrières de sécurité renforcées par des fourgons.

Cette présence policière a ravivé des "souvenirs douloureux", pour Anzoumane Sissoko, porte-parole du CSP 75 et du 'ministère de la régularisation des sans-papiers'. "Ce qui m'a choqué ce jour-là, ce sont les CRS qui sont venus avec des haches s'en prendre à l'église, le seul endroit où la dignité de la personne humaine est respectée", a-t-il dit à l'AFP.

Rassemblement à Lille
A Lille, une cinquantaine de manifestants, réunis à l'appel de CSP 59, comité des sans-papiers du Nord, se sont rassemblés vers 15h devant la préfecture pour marcher jusqu'au centre de rétention administrative de l'aéroport de Lille-Lesquin.

Ils entendaient protester contre le projet de loi d'Eric Besson sur l'immigration, qui doit être examiné par le Parlement à partir du 27 septembre.

Ils souhaitaient également dire leur opposition à "un amalgame : immigration égale délinquance", selon Eva Lumanisha, un porte-parole du CSP 59.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.