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Un dernier Conseil des ministres "émouvant", avant la démission du gouvernement

Le Premier ministre remettra la démission de son gouvernement, jeudi, à Nicolas Sarkozy. Lors de cette ultime réunion à l'Elysée, le président sortant a souhaité "bonne chance" à François Hollande. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2 min
A la sortie du dernier Conseil des ministres du gouvernement Fillon, le 9 mai 2012. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)

La der des ders. Le Conseil des ministres du gouvernement Fillon s'est tenu pour la dernière fois mercredi 9 mai à l'Elysée. A l'issue de la réunion, la porte-parole Valérie Pécresse a annoncé que le Premier ministre, François Fillon, remettrait la démission de son gouvernement jeudi à Nicolas Sarkozy. "Le gouvernement expédiera les affaires courantes jusqu'à la passation des pouvoirs" entre le président sortant et le président élu, François Hollande, fixée au mardi 15 mai, a ajouté Valérie Pécresse. 

"Bonne chance" à François Hollande

Lors ce rendez-vous historique et nostalgique, Nicolas Sarkozy a souhaité "bonne chance" à son successeur François Hollande, ont indiqué à la sortie plusieurs ministres, après environ 1h15 de réunion. Selon eux, le président sortant a été "applaudi debout" par tous les membres du gouvernement.

Le chef de l'Etat aussi affirmé en substance qu'il convenait de "respecter le choix des Français", ont ajouté les ministres devant la presse, faisant part de leur "émotion" au cours de cette dernière réunion du gouvernement.

Emotion et petits souvenirs pour le dernier Conseil des ministres (Francetv info)

Nadine Morano a emporté son carton

La ministre déléguée à l'Apprentissage, Nadine Morano, avait indiqué un peu plus tôt qu'elle emporterait avec elle le petit carton avec son nom, signé de la main de Nicolas Sarkozy. Elle l'a montrée aux médias à la sortie de l'Elysée. 

Selon Gérard Longuet, le ministre de la Défense, il y a eu "beaucoup d'émotion" lors de ce Conseil. Nicolas Sarkozy est apparu comme "un homme apaisé qui accepte la loi de la démocratie, qui a le sentiment d'avoir fait tout ce qu'il devait faire pour son pays", a-t-il ajouté.

"Ce n'est pas un jour triste, c'est la démocratie"

"Il nous a dit : 'ce n'est pas un jour triste, c'est la démocratie, c'est la règle du jeu, quand on accepte d'être élu, on doit accepter de ne plus l'être' ", a également rapporté Gérard Longuet, en ajoutant que François Fillon avait "exprimé avec sincérité et force" le fait d'"avoir fait bouger ce pays sous l'autorité du président de la République".

"J'ai rappelé que l'engagement principal de Nicolas Sarkozy en 2007 avait été tenu. Cet engagement, c'était de remettre la France en mouvement", a fait valoir le Premier ministre en dressant le bilan du quinquennat. Et d'ajouter : "Nous l'avons fait avec un nombre de réformes qu'aucun autre [gouvernement] n'a engagées, et nous l'avons fait dans un climat de crise."

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