Fralib renaît de ses cendres et devient Scop-TI
Les anciens salariés de Fralib se sont battus contre la multinationale Unilever pour éviter la fermeture de leur usine. Avec leurs indemnités de licenciement, ils ont créé une coopérative ouvrière et vont lancer leur propre marque.
Avec leurs indemnités de licenciement, les anciens Fralib ont réussi à créer une coopérative ouvrière. Demain, mardi 26 mai, ils lanceront leur propre marque de thés et d'infusions. La structure s'appelle Scop-Ti. Son patron, élu par les salariés après trois ans de lutte, est fier de présenter l'usine. Après trente ans de travail chez le géant Unilever, l'ancien leader de la CGT est toujours à l'aise devant les machines, mais il a du mal à enfiler son nouveau costume de patron.
Une filière bio avec des producteurs locaux
Sur les 170 ouvriers que comptait le site avant sa fermeture, 60 sont devenus coopérateurs. Toujours payés par Pôle emploi, ils ont versé une partie de leurs indemnités de licenciement pour créer la Scop. Ils se sont formés pour pouvoir occuper tous les postes.
Le laboratoire est un secteur clef : c'est là que sont créés thés et infusions. Pour séduire les consommateurs, l'entreprise a misé sur la qualité en privilégiant le bio et le "made in France". Les producteurs de tilleul de la Drôme sont ainsi devenus des partenaires.
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