Violences après la mort de Nahel : les habitants sous le choc après les émeutes
Du jamais vu en plein après-midi à Strasbourg (Bas-Rhin). Vendredi 30 juin, quelques jeunes s’en prennent d’abord à l’opéra puis cassent les commerces avoisinants. Les policiers sont débordés. S’ensuivent des courses-poursuites dans le centre-ville. Par dizaines, des adolescents, souvent très jeunes, s’en prennent aux magasins. 27 personnes ont été interpellées. Les émeutes prennent de l’ampleur.
Une culture de la casse
La nuit dernière, pour la première fois, des émeutiers ont attaqué le centre de la capitale. Dans le quartier des Halles, ils ont pillé un supermarché. Le pillage, on le retrouve dans une grande enseigne de prêt-à-porter non loin de là. Au matin, certains riverains sont résignés, d’autres en colère. "C’est un sport national je pense, parce qu’en fait si on gagne la Coupe du monde, il y a de la casse, si on n’est pas d’accord avec la politique, il y a de la casse, s’il y a un jeune homme qui est tué, il y a de la casse. En fait, c’est une culture maintenant", explique un homme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.