Soupçons de trafic d’êtres humains : la justice autorise le redécollage de l’avion à Vatry
Les passagers indiens vivent probablement leurs dernières heures dans l’aéroport de Vatry. La justice a levé, ce dimanche 24 décembre, la saisie de l’avion dans lequel ils voyageaient. Elle l’explique notamment par le délai qui s’est écoulé entre le moment où l’avion a été immobilisé et celui où un juge des libertés a été saisi. Onze heures, "une atteinte disproportionnée", dit-elle, "aux droits de la personne". Une partie des passagers a été autorisée à redécoller, la justice doit désormais se prononcer sur tous les autres.
Deux passagers suspectés d’être des passeurs
303 personnes au total, retenues dans des conditions inacceptables selon leurs avocats. Ces passagers indiens indiquent être en voyage touristique mais les enquêteurs soupçonnent une traite d’êtres humains dont ils seraient les victimes. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs déposé des demandes d’asile. Leur appareil a décollé jeudi 21 décembre des Émirats arabes unis, direction Vatry pour une escale technique, ils devaient finalement se rendre à Managua au Nicaragua. Dans le viseur des enquêteurs, deux des passagers munis d’argent liquide et de plusieurs passeports, ils sont suspectés d’être des passeurs. Leur garde à vue a été prolongée.
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