Soupçons de trafic d’êtres humains : les deux suspects relâchés
Entendus par un juge d’instruction ce soir puis laissés libres ce soir avec le statut de témoins assistés, que s’est il passé ? "C’est une séquence de la procédure pénale française qui s’est mise en œuvre. Les forces de police ont considéré que mon client ainsi qu’un autre ressortissant indien étaient susceptibles de participer à ce trafic d’êtres humains". Les deux hommes auraient été interpellés sur la base d’un renseignement anonyme.
Pas assez d’éléments
Maitre Khaled Elachi souligne la présomption d’innocence dont bénéficie son client. "Les éléments, au stade de la garde à vue, on a considéré qu’ils étaient solides puis, au moment au passage devant le juge d’instruction, dans le cadre de son interrogatoire de première comparution, nous avons estimé en tant qu’avocats de la défense que ces éléments étaient trop faibles pour caractériser un soupçon".
Les deux hommes ont donc été placés sous le statut de "témoins assistés", ce qui signifie qu’"il y a peut-être encore des choses à élucider mais pas assez d’éléments pour les mettre en examen". L’homme est soumis à une obligation de quitter le territoire français sous 48h. "Il quittera vraisemblablement de son propre chef le territoire national. Encore une fois, c’est par le truchement d’une escale technique que mon client s’est retrouvé dans cette séquence judiciaire et administrative", insiste-t-il.
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