Calais : de légers heurts ont opposé les migrants et les forces de l'ordre aux abords de la "jungle"
Les services de l'État ont commencé dimanche après-midi à informer les migrants de l'imminence du démantèlement du bidonville, qui doit débuter lundi matin.
Ce qu'il faut savoir
Le compte à rebours a commencé. Lundi 24 octobre à 8 heures, plusieurs milliers de migrants seront évacués de la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais), afin de rejoindre des centres d'accueil et d'orientation (CAO), répartis dans toute la France. Dès dimanche, ils ont reçu plusieurs documents et des bandes dessinées détaillant leur parcours une fois arrivés en CAO.
Légers heurts aux abords du site. Les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes près de la rocade portuaire et à l'intérieur du campement, dimanche en fin de journée. Plusieurs dizaines de migrants leur ont jeté quelques pierres. L'une de ces grenades est tombée dans un conteneurs à ordures, qui a pris feu.
Début de la campagne d'information des migrants. Dimanche après-midi, des représentants de plusieurs services de l'Etat se sont rendus dans le centre d'accueil provisoire (CAP) de la "jungle" pour informer les migrants des conditions du démantèlement.
Entre 6 400 et 8 100 habitants évacués. Les migrants devront se rendre dès 8 heures, lundi, devant un hangar spécial situé à 300 mètres du campement. À l'extérieur seront organisées quatre files d'attente bien identifiées : pour les majeurs, pour les mineurs sans famille, pour les familles et pour les personnes vulnérables (malades, femmes enceintes...).