"La jungle" de Calais suspendue à la décision du tribunal administratif

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La "jungle de Calais" (Nord), le 23 février 2016.  (MAXPPP)

La justice doit examiner, mercredi, l'injonction préfectorale fixant le début de l'évacuation d'une partie importante du campement.

Ce qu'il faut savoir

La "jungle" de Calais n'a pas été évacuée, mardi, mais une décision est attendue dans les prochaines heures, mercredi 24 février. La justice doit, en effet, examiner l'injonction préfectorale fixant le début de l'évacuation d'une partie importante du campement. 

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Décision attendue mercredi ou jeudi. La décision n'interviendra "pas aujourd'hui", a indiqué, mardi, le tribunal, qui examinait, hier, la suspension de l'arrêté préfectoral sur l'évacuation de la moitié sud de la "jungle". Le référé a été déposé par 250 migrants et dix associations.

La juge a constaté la situation dans le bidonville. Valérie Quemener, la présidente du tribunal administratif, s'est rendue, mardi, dans le camp de la "jungle", où vivent 3 700 personnes, selon le dernier décompte de la préfecture du Pas-de-Calais, afin de prendre la mesure de la situation.

Entre 800 et 5 350 personnes. Associations et Etat sont loin d'être d'accord sur le nombre de migrants présents dans "la jungle". Les premières se basent sur un recensement réalisé par "une vingtaine d'équipes de deux personnes qui connaissaient bien la 'jungle'", selon une bénévole citée par France 3 Nord-Pas-de-Calais. Mais d'après la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, "entre 800 et 1 000 personnes" campent dans la zone à évacuer.