Calais : Gérard Collomb refuse la réouverture d'un centre
Huit mois après le démantèlement de la "Jungle" à Calais (Pas-de-Calais), le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dit vouloir éviter tout "abcès de fixation".
Une première visite pour Gérard Collomb à Calais (Pas-de-Calais), d'abord pour évaluer par lui-même la pression migratoire. Mais dès son arrivée, vendredi 23 juin, c'est un message de fermeté que le ministre de l'Intérieur envoie.
"On veut surtout ne pas recommencer le passé. [Nous devons] tenir compte des leçons de cette histoire, c'est pour cela que nous ne voulons pas de centre ici. Chaque fois que l'on a construit des centres, il y a eu appel d'air", déclare-t-il.
La politique du zéro migrant
Une décision qu'attendaient les élus et les acteurs économiques. Ils sont tous partisans de la politique du zéro migrant et espèrent eux aussi envoyer un message fort aux candidats à l'exil vers l'Angleterre. Les acteurs locaux ont été rassurés aussi par les nouveaux moyens de police annoncés : deux escadrons de CRS, près de 250 hommes en renfort des 400 policiers déjà en place.
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