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Essonne : le difficile quotidien d'un maire d'une petite commune

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Essonne : le difficile quotidien d'un maire d'une petite commune
Essonne : le difficile quotidien d'un maire d'une petite commune Essonne : le difficile quotidien d'un maire d'une petite commune
Article rédigé par France 3 - C. Méral, E. Sizarols, E. Jarlot
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Les maires, élus préférés des Français, ont le blues. Pourquoi, malgré la confiance des Français, les édiles broient-ils du noir ? Rencontre avec l'un d'eux aux Molières, dans l'Essonne.

Dans une école des Molières (Essonne), le maire (SE), Yvan Lubraneski, fait le service à la cantine. Non seulement il peine à trouver des agents, mais certains sont souffrants. "Quand nous on recrute, vous avez les 15 communes autour qui font pareil. Donc ce n'est pas évident", commente-t-il. Pourtant, l'édile doit, en plus de son mandat, gérer son agence de communication. 

Une petite indemnité

 

Dans cette commune de 2 000 habitants, il est très sollicité. "Par rapport à tout ce qu'on peut leur demander, et par rapport aux moyens qu'on leur propose, je pense que ce n'est pas évident", Benjamin Bordier, gérant d'Au Point Bar. Chaque semaine, Yvan Lubraneski doit également se réunir avec la communauté de communes. À ceci s'ajoute, chaque jour, de nouveaux documents à superviser et signer. Pour son activité de maire, il est indemnisé 1 515 euros par mois. 

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