Cet article date de plus de huit ans.

Attentats : Manuel Valls rejette les principales propositions de l'opposition

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Attentats : Manuel Valls rejette les principales propositions de l'opposition
Attentats : Manuel Valls rejette les principales propositions de l'opposition Attentats : Manuel Valls rejette les principales propositions de l'opposition (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

Le Premier ministre a fustigé l'attitude populiste de ses adversaires politiques suite aux attentats et a appelé à bâtir un nouveau modèle.

Dans un entretien au quotidien Le Monde, vendredi 29 juillet, Manuel Valls affirme que la libération sous bracelet électronique d'Adel Kermiche, "est un échec, il faut bien le reconnaître". Un échec que le gouvernement impute à l'institution judiciaire : "cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier". Il refuse cependant d'incriminer les juges eux-mêmes et rappelle que "chaque décision est d'une très grande complexité".

L'islam, point de discorde

Sur le thème de l'islam de France, le chef du gouvernement dégaine une proposition-choc : "pour une période à déterminer, plus de financements de l'étranger pour la construction de mosquées", évoque-t-il dans le journal. Pour cela, dit-il, il faut "des imams formés en France". Nécessaire, mais insuffisant, pour Alain Juppé, qui en appelle aux musulmans de France eux-mêmes : "c'est à eux de se structurer", estime-t-il. Enfin, face à la proposition de Nicolas Sarkozy de créer des centres de rétention, Manuel Valls affirme que son gouvernement "ne sera pas celui qui créera des Guantanamo à la française". Et il l'assure, malgré les appels de plusieurs responsables de droite : non, il n'a jamais eu l'intention de démissionner.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.