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Une centaine de jihadistes français ont été signalés en Syrie

Il s'agit de personnes "signalées comme détenues, retenues ou simplement présentes sur place", indique  l'entourage du ministre des Affaires étrangères. Sur la centaine de signalements, il y a une soixantaine d'enfants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des membres de l'Armée syrienne libre, le 10 février 2018, après la libération de Jandaris, en Syrie. (HUSEYIN NASIR / ANADOLU AGENCY / AFP)

Une centaine de jihadistes français sont signalés au total en Syrie, a indiqué samedi 10 février dans l'entourage du ministre des Affaires étrangères. "Ce sont des personnes qui nous ont été signalées par des familles ou leurs avocats. Elles peuvent être signalées comme détenues, retenues ou simplement présentes sur place", a précisé cette source à l'AFP.

Au total, près d'une trentaine de familles sont ainsi signalées, dont "cinq ou six" seulement se trouvant dans des camps de détention. "Sur la centaine de signalements concernés, il y a une soixantaine d'enfants, le reste sont des adultes", a précisé ce proche du ministre des Affaires étrangères.

"Ils ne seront pas rapatriés en France"

Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait déclaré mercredi sur la chaîne BFMTV qu'une "petite centaine" de jihadistes avaient été "arrêtés par les Kurdes en Syrie". Parmi les 25 à 30 familles signalées, la plupart ne comptent que la mère et les enfants, a-t-on souligné dans l'entourage du ministre. "Quand un mari est signalé, deux fois sur trois il est annoncé comme décédé", a-t-on ajouté de même source.

A ce bilan chiffré, il faut ajouter six familles en Irak, selon les indications données par Jean-Yves  Le Drian. Trois Françaises sont actuellement détenues dans ce pays et dans l'attente de leur procès. Les autres familles sont signalées mais non localisées. Conformément à la doctrine française, ces jihadistes "vont être jugés par les autorités judiciaires locales, ils ne seront pas rapatriés en France", a rappelé mercredi le ministre. Seuls leurs enfants pourront être rapatriés par le biais de la Croix-Rouge.

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