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Le casino Partouche de La Ciotat a été braqué dans la nuit de dimanche à lundi à 4h par trois hommes armés

Ce braquage est survenu 2h après celui du casino d'Aix-en-Provence, appartenant au même groupe, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête.L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la brigade de répression du banditisme de Marseille qui est également en charge du braquage du casino d'Aix.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le 18 avril 2011, l'entrée de la salle des machines à sous du Casino Partouche d'Aix-en-Provence. (AFP)

Ce braquage est survenu 2h après celui du casino d'Aix-en-Provence, appartenant au même groupe, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête.

L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la brigade de répression du banditisme de Marseille qui est également en charge du braquage du casino d'Aix.

A La Ciotat, les trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans l'établissement de jeu au moment de la fermeture. Ils ont braqué le vigile et se sont fait conduire jusqu'aux coffres qu'ils ont fait sauter à l'explosif.

On ne connaît pas le montant du butin.

A Aix-en-Provence, ce sont au moins six hommes cagoulés et armés de Kalachnikov et pistolets automatiques qui s'en sont pris, également dans la nuit de dimanche à lundi, à 2h du matin, au casino de l'enseigne Partouche, emportant plus de 100.000 euros de butin.

Les enquêteurs tentent de faire le lien entre ces deux attaques mais des "zones d'ombres" subsistent dans la mesure où le nombre de braqueurs et la tenue des malfaiteurs seraient différents, a précisé cette source.

Dans les éléments qui accréditeraient l'intervention de la même équipe, un témoin du braquage du casino d'Aix-en-Provence a entendu distinctement l'un des braqueurs dire "y en a pas assez", a rapporté cette source proche de l'enquête. Selon les enquêteurs, cependant, ces braquages perpétrés surtout dans le sud-est et le Midi de la France, sont l'oeuvre de deux ou trois bandes.

L'ensemble de l'attaque d'Aix-en-Provence a été filmée par des caméras de surveillance dont les films montrent l'arrivée des braqueurs, leur intervention dans l'établissement et leur fuite avec le butin. Selon les premiers éléments de l'enquête aixoise, l'équipe était très méticuleuse, chacun des membres étant masqué et ganté. Aucune trace ADN n'a pu pour l'heure être relevée, selon la même source. L'attaque s'est déroulée devant plusieurs centaines de clients et une cinquantaine de membres du personnel du casino.

Les braqueurs agissent après minuit
Entre le 4 avril 2010 et le 18 avril 2011, dix des 196 casinos français ont été attaqués par les malfaiteurs. La série avait débuté le 4 avril 2010, également dans un casino du groupe Partouche à Lyon.

Neuf autres braquages ont suivi : casino Joa à Uriage (Isère) le 16 juillet, marqué par le décès d'un des braqueurs présumés tué par la police, qui avait entraîné plusieurs nuits de violences à Grenoble; Collioure (Pyrénées-Orientales) le 28 septembre 2010; Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) le 23 octobre 2010; casino Barrière de Lille le 14 novembre 2010; casino Partouche de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) le 6 février; casino Tranchant de Dunkerque le lendemain, suivi d'une série d'interpellations; casino Barrière à Cassis (Bouches-du-Rhône) le 26 février; Cavalaire (Var) le 9 mars; casino Partouche d'Aix -en-Provence le 17 avril.

Pratiquement à chaque fois, les malfaiteurs agissent après minuit, emportant quelques dizaines de milliers d'euros. Les 196 casinos français avec leurs 22.000 machines à sous et leurs centaines de table de poker ou de roulette gardent en effet leurs portes ouvertes tard dans la nuit.

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