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Le détenu mis à nu et battu par des codétenus mercredi à la maison d'arrêt de Saint-Quentin-Fallavier a déposé plainte

Cinq ou six personnes pourraient être mises en cause dans cette affaire d'après le procureur de la République de Vienne.Le syndicat Ufap/Unsa-Justice qui a révélé l'affaire jeudi, pointe la "mauvaise orientation du détenu", incarcéré pour viol et qui aurait dû être placé à l'écart lui évitant les brimades des détenus envers les délinquants sexuels.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Photo des anciennes cellules du quartier des hommes, au dépôt du palais de justice de Paris, le 20 décembre 2010. (AFP - Miguel Medina)

Cinq ou six personnes pourraient être mises en cause dans cette affaire d'après le procureur de la République de Vienne.

Le syndicat Ufap/Unsa-Justice qui a révélé l'affaire jeudi, pointe la "mauvaise orientation du détenu", incarcéré pour viol et qui aurait dû être placé à l'écart lui évitant les brimades des détenus envers les délinquants sexuels.

"Malheureusement, il a été affecté à un étage où sont incarcérés des profils de tous horizons qui, de manière générale, ont toujours dans le collimateur les détenus de ce type.

Ils sont régulièrement sujets à des règlements de compte", a rappelé Alain Chevallier, surveillant à la maison d'arrêt de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et responsable syndical Ufap/Unsa-justice.

Contactée par l'AFP, la Direction régionale des services pénitentiaires Rhône-Alpes-Auvergne a seulement fait savoir que le détenu allait être "prochainement transféré pour plus de sécurité dans une autre maison d'arrêt".

Enquête en cours
Selon l'Ufap/Unsa-Justice, le détenu aurait été "déshabillé totalement, traîné au sol et molesté sans que personne ne puisse s'en apercevoir, car le poste de surveillance des promenades est régulièrement découvert pour pallier le déficit de personnel".

Le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour "violences aggravées en réunion".

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