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Le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt sera entendu dans l'enquête française sur la fraude Madoff

Selon le Parisien/Aujourd'hui en France, M. de Maistre doit être entendu "fin septembre comme témoin" à propos de l'immense fraude imputée à l'Américain Bernard Madoff, actuellement emprisonné aux Etats-Unis.Le journal évoque au moins une rencontre entre les deux hommes "entre 2007 et 2008".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Patrice de Maistre, le 30 juillet 2010 à Paris (AFP - Aurore Marechal)

Selon le Parisien/Aujourd'hui en France, M. de Maistre doit être entendu "fin septembre comme témoin" à propos de l'immense fraude imputée à l'Américain Bernard Madoff, actuellement emprisonné aux Etats-Unis.

Le journal évoque au moins une rencontre entre les deux hommes "entre 2007 et 2008".

L'Oréal victime de l'escroc Madoff
Le juge Renaud van Ruymbeke, chargé de l'enquête française sur l'affaire Madoff, "souhaite notamment comprendre quel rôle exact l'homme de confiance de Liliane Bettencourt aurait joué dans cette gigantesque arnaque", explique le quotidien, qui rappelle que les pertes de l'héritière de L'Oréal dans l'escroquerie sont évaluées à 30 millions d'euros.

Le juge van Ruymbeke, chargé des quatre enquêtes judiciaires ouvertes en France sur la fraude Madoff, enquête notamment sur des placements réalisés par le fonds luxembourgeois Luxalpha auprès du financier américain. Luxalpha est un fonds d'investissement basé au Luxembourg qui a placé les sommes drainées auprès des épargnants européens dans les sociétés de Bernard Madoff.

Tout ce que l'on sait pour le moment, c'est qu'en 1997, deux sociétés appartenant à Liliane Bettencourt - Thétys et Gespral- ont créée une structure, Oreades, qui vendait des produits Madoff. Présentée comme un "fonds privé" aux investisseurs, Oreades fonctionne très bien. Ses rendements sont réguliers et rassurent les actionnaires.

Pourtant, curieusement, Oreades est liquidée en février 2004 alors qu'elle totalise 280 millions d'euros d'actifs. Elle est rebaptisée Luxalpha et n'est plus soutenue par la BNP mais par la banque suisse UBS. "Aujourd'hui, personne ne sait au juste ce que sont devenus les millions de Liliane Bettencourt", a déclaré un observateur du dossier au Parisien.

Le quotidien évoque au moins une rencontre entre Patrice de Maistre et Bernard Madoff "entre 2007 et 2008", s'appuyant sur le témoignage que doit publier le 15 septembre,"Madoff et moi", Flammarion, un jeune Français ayant travaillé pour l'un des fonds Madoff à New York, Hugues Armand-Delille.

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