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Le nombre de tués sur les routes au plus bas niveau historique

Selon des chiffres encore provisoires, entre 3 600 et 3 700 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2012.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des pompiers interviennent sur un accident mortel, le 13 décembre 2012 à Cessieu (Isère).  (MAXPPP)

La mortalité routière a nettement baissé en 2012, avec environ 300 vies sauvées par rapport à l'année précédente. Ce bilan est salué par les associations, qui demandent que la lutte contre la vitesse et l'alcool restent des priorités pour atteindre l'objectif gouvernemental de moins de 2 000 tués d'ici 2020. Selon des chiffres provisoires communiqués mercredi 9 janvier à l'AFP par plusieurs sources, entre 3 600 et 3 700 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2012, soit 7 à 8% de baisse et environ 300 vies sauvées, ce qui constitue un plus bas historique. En 2011, 3 970 personnes avaient péri au volant, contre 3 994 en 2010, première année où le bilan était passé sous les 4 000 morts annuels.

"Ces chiffres montrent une baisse notable, mais uniquement parce que nous traversons une crise économique grave", a cependant relativisé la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, rappelant la forte baisse des ventes de voitures ces derniers mois. "La crise compense le désintérêt des politiques pour la question de la sécurité routière ces dernières années. Avec des mesures courageuses, la baisse aurait donc pu être bien plus forte."

"Un bon millésime", selon 40 millions d'automobilistes

"Les chiffres restent à affiner, mais il est certain que 2012 sera assurément un bon millésime en terme de sécurité des routes", commente l'association 40 millions d'automobilistes, qui compte 320 000 adhérents, et salue "le comportement des automobilistes que nous devons féliciter".

Ces annonces interviennent alors qu'associations, élus et professionnels de la route se réunissaient mercredi dans le cadre du Conseil national de sécurité routière, instance de concertation mise en sommeil sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy et relancée récemment par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Fin novembre, le ministre a avancé l'objectif d'une mortalité routière divisée par deux d'ici 2020, fixant deux axes prioritaires : les facteurs accidentogènes (alcool, vitesse, stupéfiants) et les personnes les plus exposées sur la route (jeunes, utilisateurs de deux-roues).

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