Le prix de vente des logements anciens à Paris a fait un bond de 20% en 2010 pour atteindre 7.500 euros/m²
Selon une étude de la Chambre des notaires de Paris et de l'Ile-France publiée jeudi, la hausse s'est intensifiée en un an pour atteindre un record historique après avoir franchi pour la première fois la barre des 7.000 euros/m² au troisième trimestre
Après neuf mois, la hausse des prix pour Paris intra-muros n'était que de +13,8% sur un an (7.030 euros/m²). Le précédent record était de 6.680 euros/m2. Mais, pour la première fois, les notaires d'IDF ont pu donner, en cette fin d'année, des chiffres en se basant sur les avant-contrats de vente des logements et non sur les actes notariés définitifs qui sont signés quelques mois après. Le chiffre de +20% en 2010 provient ainsi d'un panel représentatif des avant-contrats reçus par les notaires pour septembre, octobre et novembre 2010.
"Ce premier indicateur trimestriel de prix (...) à fin novembre 2010 préfigure l'indice des prix des contrats de vente entre novembre 2010 et février 2011", indiquent les notaires. Selon eux, la hausse des prix à Paris "devrait se poursuivre au même rythme au cours des premiers mois de 2011" atteignant alors un nouveau record, incroyable, de 8.000 euros/m2 en moyenne.
Pour la région Ile-de-France, hors Paris, l'augmentation est moins forte, mais va quand même dépasser les 10% en 2010, notamment pour les appartements, par rapport à 2009.
Pour la province, les évolutions sont beaucoup moins élevées, mais restent supérieures à l'inflation (1,5%), selon le Conseil supérieur du notariat. Au 3e trimestre 2010, sur un an, les hausses sont de 5,3% pour les appartements et de 8,9% pour les maisons.
Mais les grandes métropoles, qui bénéficient comme Paris d'une étude basée sur les avant-contrats, ont un rythme de hausse annuel plus important, compris entre 10% et 15%, à Rennes (2.250 euros/m2), Nantes (2.450), Bordeaux (2.700), Lyon (3.000) et Marseille (2.500). L'augmentation est plus faible à Toulouse (2.350) et Brest (1.450).
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