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C'est Jacques Chirac qui a choisi Lens pour accueillir le "deuxième Louvre"

Le Louvre-Lens a une histoire particulière avec Jacques Chirac. En 2004, c'est lui qui a choisi la cité minière pour accueillir le premier musée décentralisé du Louvre. Reportage.

Article rédigé par Marie Pujolas
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Vue extérieure du Louvre-Lens (YOAN VALAT / EPA FILE)

ll ne l'a jamais visité. Lors de son inauguration en 2012, l'ancien Président de la République Jacques Chirac est déjà trop affaibli par la maladie pour faire le voyage jusque dans le Pas-de-Calais. Peu le savent, mais c'est pourtant lui qui, en 2004, décida que Lens accueillerait la première antenne décentralisée du plus célèbre musée du monde. Marie Lavandier, la directrice actuelle du Louvre-Lens lui a d'ailleurs rendu hommage. 

Décentraliser la culture 

Marie Lavandier a bien connu Jacques Chirac. Car avant Lens, l'ancien chef de l'Etat l'avait choisie au début des années 2000 pour diriger son musée à Sarran, en Corrèze"Je ressens de la tristesse bien sûr, et également une immense reconnaissance" dit-elle. "Le Louvre-Lens est un endroit qui rend tangible cette volonté de dialogue entre les cultures qui était chevillée au corps et à l'âme de Jacques Chirac".

Louvre-Lens, l'héritage de Jacques Chirac
Louvre-Lens, l'héritage de Jacques Chirac Louvre-Lens, l'héritage de Jacques Chirac

Le Louvre-Lens, tout un symbole

En 2004, quand la ville fut choisie parmi 6 villes candidates pour accueillir le musée, Lens avait l'image d'une ancienne cité ouvrière, minière, rongée par le chômage, avec peu d'accès à la culture. Quinze ans plus tard, dans les allées du musée, quand les visiteurs ont appris que Jacques Chirac avait choisi la ville, ils n'ont pas été vraiment surpris. Comme si cette décision collait bien avec l'image que les Français ont envie de garder de leur ancien président. Un féru de culture, proches des petites gens. Chaque année, le Louvre-Lens accueille environ 500 000 visiteurs.

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