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Les pompiers veulent abandonner le 18 au profit du 112

Réunis en congrès à Agen jusqu'à samedi, ils souhaitent l'abandon des différents numéros d'appels d'urgence nationaux.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un pompier lors d'une démonstration à Leforest (Pas-de-Calais), le 13 juin 2015. (JOACHIM SAOULI / CITIZENSIDE.COM / AFP)

Le 18 est-il menacé ? Les pompiers ont proposé, mercredi 23 septembre, d'abandonner ce numéro. Réunis en congrès à Agen (Lot-et-Garonne) jusqu'à samedi, ils souhaitent suspendre les numéros d'urgence nationaux (15 pour le Samu, 17 pour la police, 18 pour les pompiers) au profit d'un numéro unique, le 112.

Les pompiers sont débordés

"Puisqu'il faut faire des économies, les sapeurs-pompiers de France sont prêts à faire bouger les lignes avec la mise en place d'un numéro unique", a déclaré Eric Faure, le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). Les pompiers sont débordés. Avec un centre de réception du 18 par département, ils doivent en gérer une centaine. "Auxquels il faut ajouter les quelque 400 centres gérés par la police, la gendarmerie et le Samu dans toute la France, avec des doublons", observe BFMTV.

D'où vient le 112 ? Le Figaro rappelle que c'est "une ligne valide dans l'ensemble de l'Union européenne, qui existe depuis 2000 en France". En contactant ce numéro unique, les appels sont centralisés et un interlocuteur oriente l'appel vers le service le plus approprié : le Samu, les pompiers ou la police.

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