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Les tests de résistance effectués par les exploitants de 80 installations nucléaires publiés par l'ASN

Suite à l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, l'ASN a demandé aux exploitants de 80 installations jugées prioritaires, dont les 58 réacteurs nucléaires, de procéder à des "évaluations complémentaires de sûreté".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le site du CETIC de Châlon-sur-Saône forme et entraîne "à blanc" les opérateurs des centrales françaises et étrangères (AFP PHOTO / JEFF PACHOUD)

Suite à l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, l'ASN a demandé aux exploitants de 80 installations jugées prioritaires, dont les 58 réacteurs nucléaires, de procéder à des "évaluations complémentaires de sûreté".

Les tests de résistance, réclamés par le gouvernement après l'accident de Fukushima, et publiés sur le site internet de l' ASN prennent en compte des phénomènes naturels extrêmes (séisme, inondation, perte d'alimentation électrique et de système de refroidissement, et leur possible cumul) d'une ampleur jusque-là jamais envisagée.

Satisfaction chez EDF

"Le niveau de robustesse" des réacteurs nucléaires français d'EDF leur "procure une marge satisfaisante" de sécurité, selon l'exploitant après des tests effectués à la lueur de l'accident de
Fukushima et publiés vendredi.

L'analyse de "l'évaluation complémentaire de robustesse au-delà du domaine de sûreté", demandée à l'exploitant pour chacun de ses sites, montre "qu'en ce qui concerne les moyens préventifs de protection des installations contre les effets d'un séisme et d'une inondation, le niveau de robustesse actuel procure une marge satisfaisante au-delà du dimensionnement".

Elle montre également "une bonne robustesse des moyens de secours en place en cas de perte totale et cumulée des sources électriques et de refroidissement".

EDF propose toutefois de mettre en oeuvre un certain nombre de "parades" supplémentaires pour éviter un scénario similaire à celui de Fukushima: mise en place de pompes autonomes pour préserver une source de refroidissement, groupe électrogène "d'ultime secours" pour alimenter chaque site et mise en place d'une "Force d'action rapide nucléaire (FARN)" capable d'intervenir n'importe
où en France dans les 24 heures.

Le 11 mars dernier, un tremblement de terre et un tsunami hors normes avaient privé la centrale japonaise de Fukushima Daichi d'alimentation électrique et de refroidissement. Les coeurs de trois réacteurs étaient rapidement entrés en fusion, provoquant des explosions et d'importants rejets radioactifs dans l'environnement.

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