Les travaux de démolition d'une partie de la Cité U Jean Zay d'Antony ont commencé début août
Il s'agit d'une des plus grandes cité universitaires d'Europe avec 2.100 logements, la destruction concernant 819 d'entre eux.
La démolition du bâtiment, jugé vétuste et dangereux, a été décidée après des débats houleux, des étudiants ayant dénoncé les conditions de leur expulsion de la résidence.
Les travaux de destruction ont été engagés "en début de semaine" et vont se poursuivre "durant plusieurs mois", a précisé le président de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), propriétaire du bâtiment, Georges Siffredi (UMP), ^par ailleurs; député-maire de Châtenay-Malabry (Haus-de-Seine).
Un bras de fer s'était engagé entre élus de droite et de gauche, opposés à la destruction, mais aussi avec l'association des Amis de la résidence universitaire d'Antony (Arua), à l'origine de plusieurs recours administratifs contre la démolition.
Dans une "lettre ouverte au Président de la République" dont l'AFP a obtenu copie, l'Arua a demandé jeudi que "soit mis un terme" à la démolition, dénonçant un "massacre" intervenant dans un contexte de "pénurie du logement social étudiant".
"Différentes conventions ont été signées avec l'Etat. Pour chaque chambre détruite à Jean Zay, il y aura 20 % de logements étudiants supplémentaires construits dans le département", a assuré pour sa part le président de la CAHB. "Plus de la moitié des chambres seront conservées sur place. Ces dernières feront l'objet d'importants travaux de réhabilitation", a-t-il ajouté.
L'Ile-de-France fait partie des régions connaissant la plus grande pénurie de logement social étudiant.
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