Mayotte : les habitants des bidonvilles redoutent l'opération "Wuambushu"
En entrant dans ce bidonville de Mayotte, l'impression est celle d'un dimanche comme les autres : les jeux d'enfants, la cuisine entre voisine, mais c'est bien de l'angoisse qui se cache derrière les discussions et les regards de ces habitants. Le risque de voir leurs logements illégaux détruits et d'être expulsés du pays pour ceux n'ayant pas de titre de séjour. C'est le cas pour une lycéenne de 19 ans, comorienne : "Je ne peux pas sortir pendant cette opération. Il y aura des policiers partout. S'ils m'attrapent, je ne pourrai pas passer mon bac. Je ne suis pas sereine."
Pour les migrants clandestins, la principale préoccupation concerne le sort des enfants. Frida et son mari en ont quatre, tous Comoriens et sans papiers. Ils sont arrivés ici il y a quatre ans. Certains parents avancent auprès des policiers qu'ils n'ont pas d'enfants afin que ces derniers puissent rester à Mayotte.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.