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Mélenchon tombe à bras raccourcis sur le PS

La trêve aura été courte : sitôt le second tour de l'élection présidentielle passée, le patron du Front de gauche reprend les critiques contre ses anciens camarades socialistes. 

Article rédigé par Simon Gourmellet, Salomé Legrand
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Luc Mélenchon, le 12 mai, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). (DENIS CHARLET / AFP)

Il se présente contre Marine Le Pen dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), mais c'est le Parti socialiste qui prend le plus de coups de la part de Jean-Luc Mélenchon. Le patron du Front de gauche, qui avait atténué ses critiques et appelé à voter François Hollande, est très remonté depuis ce week-end. 

Hollande, "monarque"

D'abord contre le nouveau président élu. Invité dimanche sur France 5, l'ex-sénateur s'emporte : "Le sujet qui est posé pour la prochaine élection : battre la droite, mais c'est surtout pour quoi faire ? Parce que c'est à l'Assemblée que ça va se passer. C'est pas le monarque qui va décider tout seul dans son palais." 

Avant de rétropédaler et de "retirer", "remballer" le terme "monarque". Pour le remplacer par "notre intéressant et important camarade".

Mélenchon compare Hollande à un monarque (C politique)
 

Aubry, privilégiée

Lundi 14 mai au matin, rebelotte. Cette fois, c'est la première secrétaire socialiste qui est dans le viseur. Martine Aubry a critiqué, la veille, la candidature de Mélenchon à Hénin-Beaumont, une ville qui "n'a pas besoin d'un match médiatique", mais plutôt d'un "élu de terrain, qui habite là, qui connaît les problèmes". 

Il réplique et estime que lui n'a pas été "nommé par Pierre Mauroy, comme Martine Aubry l'a été à Lille". Et enfonce le clou : "Martine Aubry n'est pas venue ferrailler sur une terre de droite, elle est venue pour prendre la place à gauche contre quelqu'un qui l'avait déjà."

Mélenchon cible Aubry (FTVi)
 

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