Migrants de Calais : un impératif humanitaire et électoral
François Hollande se rendra à Calais lundi 26 septembre. Ce déplacement doit s'accompagner d'annonces significatives. La crise migratoire est devenue un enjeu de la campagne électorale.
C'est un des pièges de la campagne : que faire de la "jungle" de Calais et de ses migrants ? À l'approche des élections, les visites se multiplient. Les hommes politiques prennent soin de se montrer auprès des Calaisiens. Pas question d'associer leur image à celle des réfugiés, à part Alain Juppé et Xavier Bertrand, le président de la région. Depuis les propositions de Bernard Cazeneuve de répartir les migrants dans des structures d'accueil sur le territoire, le débat sur le sujet a encore monté d'un cran.
Des maires et des habitants inhospitaliers
Nicolas Sarkozy annonce, qu'élu, il réglera le problème en deux mois quand d'autres, comme Laurent Wauquiez, le patron de la région Rhône-Alpes-Auvergne, préviennent qu'ils sont prêts à désobéir. Décidé à ne pas s'empêtrer, le gouvernement a choisi d'aller vite. Les premiers migrants commencent à arriver dans des centres d'accueil et subissent l'hostilité de la population locale, comme dans la Drôme. En visite samedi dans un foyer d'accueil à Tours, François Hollande a cherché à dépassionner les débats. Régler le problème de la "jungle" de Calais, un impératif humanitaire et un enjeu important dans la course à la présidentielle.
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