: Vidéo Evacuation de la "jungle" de Calais : "Cette opération se fera dans le respect des personnes", promet Bernard Cazeneuve
Le ministre de l'Intérieur s'est dit prêt à "prendre le temps qu'il faut" pour évacuer la partie sud du bidonville.
La perspective d'une évacuation imminente et par la force des migrants de la moitié sud de la "jungle" à Calais (Pas-de-Calais) s'est éloignée, lundi 22 février, à la veille de l'expiration de l'ultimatum préfectoral. "Cette opération se fera de manière progressive, par la persuasion et dans le respect de la dignité des personnes", a promis Bernard Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur s'est dit prêt à "prendre le temps qu'il faut".
Mardi, la justice doit trancher sur l'urgence à mener à bien la fermeture de la zone. Le tribunal administratif de Lille examinera un référé de 250 migrants et dix associations pour faire suspendre l'arrêté prononçant "l'expulsion d'office des occupants". L'ultimatum de la préfecture était fixé mardi, à 20 heures.
A l'approche de cette échéance sur ce dossier brûlant, la tension a monté avec d'un côté des associations soutenues par des personnalités refusant mordicus le démantèlement du camp, et de l'autre le gouvernement et les autorités locales qui multiplient déclarations et initiatives pour convaincre du bien-fondé de l'opération.
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