Une association dépose un recours contre le projet de parc éolien à Luzay dans les Deux-Sèvres

Les opposants ne veulent pas des 6 éoliennes de 180 mètres de haut qui doivent s'installer près de chez eux.
Article rédigé par franceinfo, avec France Bleu Poitou
Radio France
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Les opposants dénoncent l'impact sur l'immobilier et sur l'environnement qu'occasionnerait l'installation de six nouvelles éoliennes. (PIERRE-ANTOINE LEFORT / RADIO FRANCE)

Les opposants à un parc éolien de Luzay, commune située au nord des Deux-Sèvres, vont déposer un recours pour demander la révision de l'arrêté préfectoral, rapporte mercredi 23 octobre France Bleu Poitou. Les membres de l'association "Notre environnement à Luzay" ne veulent pas des 6 éoliennes de 180 mètres de haut qui doivent s'installer près de chez eux. Ils vont déposer d'ici la fin de la semaine ce recours contre un projet vieux de 10 ans. Après avoir été retoqué à deux reprises, les promoteurs avaient fait appel et obtenu un nouveau jugement, cette fois favorable, en avril 2024.

"Un impact sur l'immobilier"

"Les premières éoliennes vont être à 700 mètres de chez nous, avec tous les effets visuels, les bruits, les flashs lumineux, déplore Jean-Louis Chanson, président de l'association. Ce qui nous tracasse aussi énormément, c'est l'impact sur l'immobilier : si des personnes doivent vendre leur maison, c'est le cas à côté de chez moi, les dévaluations peuvent aller jusqu'à 30% du prix du bien !", se désole-t-il.

L'association alerte notamment sur l'impact pour les communes voisines, et au niveau du château de Thiors en partie classé. "Thouars, Saint-Jacques-de-Thouars, Saint-Jean-de-Thouars, Missé sont tout près, ça va les impacter car c'est une zone de plaine", estime Jean-Louis Chanson.

"Déjà énormément d'éoliennes dans le nord du département"

Pour les opposants, le projet de parc éolien pose aussi question d'un point de vue environnemental : "On a des oiseaux de plaine qui transitent dans cette zone, il y a des chauves-souris dans la zone boisée, le promoteur aura des obligations à respecter", précise Jean-Louis Chanson. "On est déjà saturés avec énormément d'éoliennes dans le nord des Deux-Sèvres, conclut-il, on a le sentiment de ne pas être entendus."

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