Attaque à la mosquée de Bayonne : le suspect "passait son temps à menacer les gens", affirme un député LREM des Landes
D'après Lionel Causse, ancien maire de Saint-Martin-de-Seignanx et député La République en marche des Landes, le suspect "passait son temps à menacer les gens".
L'homme suspecté d'avoir tiré et blessé grièvement par balles deux personnes devant la mosquée de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, lundi 28 octobre dans l'après-midi a été interpellé près de chez lui dans les Landes. Domicilié à Saint-Martin-de-Seignanx, Claude Sinké est connu comme étant "agressif", selon l'ancien maire de la commune Lionel Causse, joint par franceinfo. Le suspect, âgé de 84 ans, est un ancien candidat du Front national aux élections départementales de 2015.
"Il me menaçait régulièrement de porter plainte"
Lionel Causse l'avait affronté à l'époque. Il dépeint un homme "qui passait son temps à menacer les gens et à être régulièrement colérique lorsqu'on le rencontrait". Selon l'élu, "dès que quelque chose n'allait pas dans le sens de ce qu'il voulait, il pouvait être tout de suite agressif".
"Même moi en tant que maire, explique Lionel Causse, il me menaçait régulièrement de porter plainte, il m'écrivait des courriers pour dire qu'il allait déposer plainte contre le président de la République de l'époque".
Le suspect était "haineux vis à vis des musulmans, vis à vis de beaucoup de gens"
Lionel Causse, actuellement député LREM des Landes, se souvient d'avoir eu "des échanges très sévères avec lui" et qu'il venait à ses réunions publiques "pour essayer de foutre le bordel, comme on dit". Le suspect Claude Sinké était "haineux vis à vis des musulmans, vis à vis de beaucoup de gens", affirme le député. "C'est quelqu'un qui ne faisait pas la différence entre les musulmans qui ont toute leur place dans une société, et les terroristes, explique Lionel Causse. Donc, c'était quelqu'un qui était complétement dans l'amalgame de tout ceci".
L’impensable est arrivé à Bayonne. Mes premières pensées vont aux victimes. Ce racisme nauséabond n’a pas sa place dans notre pays. Je veux dire aux Français de confession musulmane toute ma solidarité. C’est la République, dans son ensemble, qui est touchée aujourd’hui. pic.twitter.com/5IoBbtLR7J
— Lionel Causse (@DeputeCausse) 28 octobre 2019
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