État d'urgence en Nouvelle-Calédonie : "Une décision qu'il fallait prendre", estime l'ancien ministre délégué chargé des Outre-mer Philippe Vigier
Les émeutes qui frappent la Nouvelle-Calédonie depuis le début de la semaine ont fait quatre victimes, dont un gendarme. Face à ces violences urbaines, le gouvernement a décrété l'état d'urgence pour douze jours dans l'archipel à partir de 20 heures (heure de Paris), mercredi 15 mai, soit à partir de 5 heures jeudi à Nouméa. Invité du 19/20 info, Philippe Vigier, ancien ministre délégué chargé des Outre-mer et député Démocrate d'Eure-et-Loir, a "une pensée particulière" pour le gendarme de 22 ans tué "de façon absolument atroce".
L'état d'urgence, une "décision grave, mais qui est à la hauteur des enjeux"
Ce gendarme "était là pour garantir la sécurité des Calédoniens, et en fait, il est tombé sous le coup de balles", déplore Philippe Vigier. "Ça veut dire que c'est une situation extrêmement tendue qui nécessite de réagir, et la décision qu'a pris le Président, au travers du Conseil des ministres, de décréter l'état d'urgence, est une décision qu'il fallait prendre", estime-t-il. L'ancien ministre délégué chargé des Outre-mer évoque une "décision grave, mais qui est à la hauteur des enjeux".
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