Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, le premier dirigé par un indépendantiste, renversé après une démission collective

Dans un courrier, le parti Calédonie ensemble, affilié à Renaissance, dénonce "une indépendance gouvernementale autoproclamée, contraire à l'accord de Nouméa et à la loi organique".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min
Jérémie Katidjo Monnier, membre du gouvernement de Nouvelle-Calédonie démissionaire, s'exprime depuis Nouméa, le 22 mai 2024. (DELPHINE MAYEUR / AFP)

Nouvelle crise en Nouvelle-Calédonie. Le mouvement Calédonie ensemble (centre droit, affilié à Renaissance) a démissionné, mardi 24 décembre, du gouvernement collégial, entraînant automatiquement la chute de l'exécutif local. Cette nouvelle renverse "le 17e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le premier présidé par un indépendantiste", précise Nouvelle-Calédonie la 1ère.

Dans un courrier annonçant sa démission, le parti Calédonie ensemble déclare que "depuis les événements du 13 mai [les émeutes], [le] pays s'est enfoncé dans une profonde détresse économique et sociale. En pareilles circonstances, la solidarité entre les institutions (...) constitue une ardente obligation". "Je ne peux que constater que ça n'a pas été le cas et je le regrette", écrit Jérémie Katidjo Monnier, membre démissionnaire du gouvernement calédonien, dans ce courrier, relayé sur X par un journaliste de France Télévisions. Il dénonce "une indépendance gouvernementale autoproclamée, contraire à l'accord de Nouméa et à la loi organique".

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