Émeutes en Nouvelle-Calédonie : la crainte de la pénurie

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En raison des violences urbaines qui frappent la Nouvelle-Calédonie, les magasins, notamment alimentaires, n'arrivent plus à être livrés. Dans les rares supermarchés encore ouverts, les files d'attente s'allongent, par peur de manquer.
Émeutes en Nouvelle-Calédonie : la crainte de la pénurie En raison des violences urbaines qui frappent la Nouvelle-Calédonie, les magasins, notamment alimentaires, n'arrivent plus à être livrés. Dans les rares supermarchés encore ouverts, les files d'attente s'allongent, par peur de manquer. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Tarahu, M. Charmassan, G. Detcheverry
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En raison des violences urbaines qui frappent la Nouvelle-Calédonie, les magasins, notamment alimentaires, n'arrivent plus à être livrés. Dans les rares supermarchés encore ouverts, les files d'attente s'allongent, par peur de manquer.

Dans un supermarché de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), il n'y a plus trop de choix. Cet établissement est l'un des rares à ouvrir ses portes en ces jours de crise, alors il est pris d'assaut. Les étals des produits congelés, des pâtes ou du riz se vident à vue d'œil. Chaque jour, les Nouméens doivent faire preuve de beaucoup de patience pour obtenir à manger. Les files d'attente s'allongent toujours un peu plus chaque minute, par peur de manquer.

Le haut-commissaire se veut rassurant

Nouméa connaîtra-t-elle une pénurie ? Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, se veut rassurant, jeudi 16 mai. "Il y a un bateau, qui est actuellement au port de Nouméa, qui comporte 47 containers de produits alimentaires. Un autre arrivera [vendredi] avec 56 containers de produits alimentaires, également avec des médicaments", a-t-il indiqué. Sollicitées, les sociétés d'acconage ont accepté de décharger les marchandises dès vendredi, pour qu'elles puissent être livrées dans les grandes surfaces encore épargnées.

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