Nouvelle-Calédonie : une nouvelle nuit de violences
Un bâtiment réduit en cendres et une école élémentaire en partie détruite, incendiée par les émeutiers. Lundi 24 juin, encore, l’établissement accueillait 300 élèves. Parents et enseignants sont venus mettre à l’abri ce qui peut l’être encore. L’institutrice est accablée. "C’est la tristesse (...) on ne sait pas quand on pourra reprendre l’école avec nos élèves", déplore-t-elle. Depuis trois jours, les heurts entre manifestants et forces de l’ordre s’étendent au nord de Nouméa, mais aussi dans les îles Maré et Lifou. Les services publics tentent de dégager les routes bloquées pour permettre les déplacements.
Deux militants incarcérés sur place
Deux militants ont été présentés à la justice sous une forte escorte policière. Ils sont incarcérés en Nouvelle-Calédonie et non pas vers l’Hexagone. Samedi 22 juin, le transfert vers la métropole d’une figure du mouvement avait provoqué un regain de tensions. Cette nouvelle décision judiciaire suffira-t-elle à faire redescendre la tension ? Réponse dans les prochaines heures.
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