Incendie du bureau de police de Pissevin à Nîmes : un adolescent condamné à trois ans de placement en centre éducatif fermé, dont deux avec sursis

Un autre suspect doit également être jugé le 10 janvier prochain pour la même affaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le bureau de police de Pissevin avait gravement été endommagé par les flammes; (GREGORY JULIAN - FRANCE BLEU - RADIO FRANCE)

Un adolescent de 15 ans, reconnu coupable de l'incendie du bureau de police de Pissevin (Gard) au mois d'août dernier, a été condamné à trois ans de placement en centre éducatif fermé, dont deux ans de sursis probatoire, lundi 2 décembre par le tribunal pour enfants de Nîmes, rapporte France Bleu Gard Lozère. Il est également interdit de séjour à Nîmes pendant trois ans.

Durant les auditions, l'adolescent avait reconnu avoir mis le feu au local mitoyen du bureau de police. Il avait notamment été confondu par les empreintes que les enquêteurs avaient retrouvées sur un bidon d'essence découvert sur les lieux. Mais le mineur avait également assuré avoir agi à la demande d'individus plus âgés, sans livrer de nom, sans doute par peur de représailles.

Un homme de 28 ans jugé en janvier

Les policiers avaient tout de même pu identifier un autre suspect, un homme de 28 ans, soupçonné d'avoir pris part à l'opération. Ce dernier a nié farouchement. Il devait être jugé le 8 novembre dernier, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense et son avocate a sollicité un complément d'information. L'audience est programmée le 10 janvier prochain.

Dans la nuit du 20 au 21 août, des explosions puis un incendie ont touché un commerce à Pissevin. Le bureau de police, "fraîchement construit et dont l’inauguration était imminente", selon la procureure, a été "affecté dans sa solidité par les conséquences de l’incendie déclaré dans un commerce mitoyen". Dans cette affaire, six personnes, trois majeurs, âgés de 20 à 28 ans, et trois mineurs, âgés de 15, 16 et 17 ans, avaient été interpellées le 5 novembre dernier. Quatre avaient été relâchées.

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