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Vidéo Fusillade à Nîmes : comment plusieurs quartiers sont gangrénés par le trafic de drogue

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Nîmes : des quartiers gangrénés par le trafic de drogue
Article rédigé par France 2 - H.Puffeney, Y.Madec, T.Souman, E.Delagneau, C.La Rocca, V.Chatelier, C.Chabaud, G.Liaboeuf
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Le quartier Pissevin, où s'est déroulé le drame, a déjà été le théâtre de règlements de comptes. En périphérie de Nîmes se trouvent des barres d'immeubles, construites dans les années 60, où règnent la pauvreté, le chômage et les trafics.

À Nîmes (Gard), ils sont la conséquence la plus visible du trafic de drogue : les règlements de comptes, parfois en pleine rue, en plein jour, et à l'arme automatique. Une spirale qui semble inarrêtable. Depuis samedi, trois fusillades ont éclaté dans les rues de la ville. "Il n'y a plus de palier de violence, tout a été franchi. Il n'y a plus de limites, quand un enfant de 10 ans meurt sous des balles et qu'on a retrouvé plus d'une cinquantaine de douilles, je crois qu'on ne peut plus parler de violence, on est dans un état de guerre dans ce quartier", alerte David Leyraud, secrétaire Zonal sud - Alliance Police nationale.  

Un point de deal ostensible 

En juin dernier déjà, le trafic de drogue défrayait la chronique. Une médiathèque a dû fermer, car les dealers étaient trop menaçants. Dans ce quartier populaire, la plupart des commerces ont dû baisser le rideau, à cause d'un point de deal ostensible, où se trouvent une chaise pour le vendeur, mais également une table, et où les prix sont affichés au mur, comme un menu.  

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