Disparition de Delphine Jubillar : "Mon client se plie aux nécessités de la justice", selon l'avocat de son mari
Des fouilles ont de nouveau été menées dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines dans le Tarn mercredi. Les gendarmes, qui ont passé neuf heures sur place, "ont placé sous scellés un certain nombre de biens", indique Me Jean-Baptiste Alary.
"Mon client a toujours dit qu'il se plierait aux nécessités de la justice et il l'a fait sans aucune difficulté", a déclaré jeudi 7 janvier sur franceinfo Maître Jean-Baptiste Alary, l'avocat du mari de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre. Mardi et mercredi, des fouilles ont de nouveau été menées dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines dans le Tarn.
Mercredi, Cédric Jubillar a été convoqué par les gendarmes pour les assister dans cette nouvelle fouille. Il a passé plus de neuf heures dans sa maison, entouré par les gendarmes qui fouillaient les lieux. "Les gendarmes ont placé sous scellés un certain nombre de biens, les opérations se sont faites sans beaucoup de ménagement pour les choses", raconte son avocat. Maître Jean-Baptiste Alary souligne qu'il ne s'agissait pas d'une garde à vue, ni d'une audition, aucune question n’a été posée sur le fond du dossier. Jean-Baptiste Alary estime que son client n'est pas suspect dans cette affaire.
"Je souhaite qu'on soit cartésien"
Interrogé sur le fait que trois amis et trois cousins de Sophie Jubillar ont entamé des démarches pour se constituer partie civile dans cette affaire, l'avocat du mari répond qu'il ne voit "aucune difficulté à ce que des personnes viennent se constituer partie civile et revendiquent la communication de la procédure".
Maître Jean-Baptiste Alary demande une nouvelle fois aux voisins et aux utilisateurs des réseaux sociaux de ne pas faire de comparaison avec Jonathann Daval, qui avait tué son épouse Alexia. "Il est temps dorénavant de cesser de faire d'un dossier le miroir de l'autre, chaque situation est unique. Je souhaite qu'on soit cartésien". Les enquêteurs n’écartent à ce stade aucune hypothèse dans ce dossier.
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