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Paris s'est montré ferme mercredi à l'égard des Tunisiens débarqués sur l'île italienne de Lampedusa

Le ministre de l'Intérieur a rappelé que ceux qui veulent venir en France seront traités comme des immigrés clandestins appelés à être reconduits dans leur pays."Ce n'est l'intérêt ni de la Tunisie qui l'a parfaitement compris, ni de l'Europe, ni de la France que d'encourager et d'accepter ces migrations clandestines", a dit Brice Hortefeux.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, le 15 février 2011, à l'Assemblée nationale, à Paris. (AFP/MARTIN BUREAU)

Le ministre de l'Intérieur a rappelé que ceux qui veulent venir en France seront traités comme des immigrés clandestins appelés à être reconduits dans leur pays.

"Ce n'est l'intérêt ni de la Tunisie qui l'a parfaitement compris, ni de l'Europe, ni de la France que d'encourager et d'accepter ces migrations clandestines", a dit Brice Hortefeux.

Avant lui, le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez avait rappelé : il ne faut pas de prime à l'immigration illégale".

L'Office français de l'immigration et d'intégration (Ofii), qui s'occupe de l'accueil et de l'intégration des étrangers en situation régulière, a souligné que ces Tunisiens "seront traités comme tous les immigrés clandestins". "La loi est la même pour tous les étrangers en situation irrégulière", a souligné son président Dominique Paillé.

Selon le maire de Lampedusa cité par la presse, la plupart des migrants arrivés sur la petite île située à 138 km des côtes tunisiennes, souhaitent se rendre en France pour y rejoindre leurs compatriotes qui forment une communauté estimée à 600.000 personnes.

L'Italie a officiellement demandé lundi à la Commission européenne une aide de 100 millions d'euros ainsi que l'élargissement du rôle de Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes, face à la vague de migrants tunisiens.

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