"Pas de plan social" à PSA, selon Nicolas Sarkozy et Philippe Varin
Le chef de l'Etat et le président du directoire du groupe ont tous deux assuré qu'il n'y aura pas de licenciements parmi 2 000 des 6 000 postes en voie d'être supprimés.
Six mille postes supprimés mais "pas de plan social" à PSA. C'est ce qu'ont martelé, jeudi 17 novembre, Nicolas Sarkozy et le président du directoire du groupe Philippe Varin à quelques heures d'intervalle.
• Philippe Varin : des reconversions mais pas de licenciements
Pour la première fois depuis l'annonce de 6 000 suppressions de postes, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën s'est exprimé jeudi sur RTL, notamment sur les 3 500 postes supprimés dans le groupe en France, les 2 500 autres relevant de prestataires extérieurs, non comptabilisés au sein de PSA.
Parmi eux, 1 500 concernent des départs en retraite ou naturels, a-t-il énuméré. Pour les 2 000 restants, "je prends l'engagement qu'il n'y a pas de plan social, qu'il n'y a pas de licenciement économique", a-t-il promis, précisant que ces postes seront soumis à des reconversions.
• Nicolas Sarkozy : reclassements "chez [des] prestataires"
Pour Nicolas Sarkozy, ces 2 000 salariés, "seront tous reclassés, soit à l'intérieur du groupe, soit à l'extérieur du groupe, notamment chez ses prestataires".
Lors d'un discours à l'occasion du troisième aniversaire du Fonds stratégique d'investissement (FSI), le chef de l'Etat a également réitéré la promesse du président du directoire, assurant qu'il n'y aurait "pas de plan social" chez PSA.
• Un nouvel entretien dans la journée
Après s'être entretenus mercredi soir et jeudi matin, Nicolas Sarkozy et Philippe Varin doivent à nouveau se rencontrer dans l'après-midi à l'Elysée.
Cette réunion à huis clos se fera en compagnie du ministre de l'Industrie Eric Besson.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.